Télécharger le dossier artistique
Lire l'article publié par Danser Canal Historique
Lire l'article publié par Ballroom
Diane chasseresse – sculpture de Houdon (vers 1700) d’après une sculpture antique attribuée à Léocharès (actif à Athènes vers 360-320 avant J.-C.) – et Suzanne au bain – peinture du Tintoret (1550) – sont deux œuvres présentées dans la Galerie du temps au Louvre-Lens.
Elles ont inspiré des artistes accueillis cette saison au Bateau Feu : Gaëlle Bourges avec Le bain et Lionel Bègue qui a conçu son spectacle La Fuite à partir du mythe d’Actéon
et de la déesse Diane.
En amont des représentations de ces spectacles, nous vous invitons à découvrir les œuvres en question in situ à Lens, guidés par un médiateur du musée.
dimanche 20 octobre | départ du bus à 10 h 30
participation 9 € | réservation auprès de la billetterie
plus de détails sur l’organisation de cette journée auprès de Céline Melliez
rencontre avec l'équipe artistique à l'issue de la représentation du jeudi 6 février et du vendredi 7 février
Dans le cadre de la collaboration culturelle transfrontalière entre la Région Hauts-de-France et la Communauté flamande de Belgique.
Le CasinoKoksijde et Le Bateau Feu s’associent pour proposer à vingt danseurs amateurs belges et français un parcours danse dirigé par les deux jeunes chorégraphes Lionel Bègue et Mohamed Toukabri.
dimanche 2 février avec Mohamed Toukabri à Koksijde
dimanche 9 février avec Lionel Bègue au Bateau Feu
dimanche 29 mars | restitution au Louvre-Lens
gratuit | renseignements et inscription auprès de Lysiane Abitbol
Malgré lui, Actéon, le chasseur, surprend Diane prenant son bain. La déesse lui jette un terrible sort qui le transforme lentement en cerf. Traqué, il fuit, passant de la condition d’être humain à celle d’animal sauvage. Il finira dévoré par ses propres chiens. Lionel Bègue s’empare de cette tragique métamorphose pour questionner la transformation perpétuelle du corps humain, le corps vieillissant, le corps accidenté. Il nous invite à être les témoins d’une lente et inexorable altération. Sur scène, il s’entête dans une gestuelle répétitive, hypnotique, glissant de l’homme à la bête et de la présence à l’effacement. La beauté infinie de la musique de Arnold Schoenberg, La Nuit transfigurée, vient en contrepoint suggérer à la fois la forêt, le danger, la magie, et faire pétiller l’imaginaire.
Dans cette première pièce en tant que chorégraphe, Lionel Bègue envisage le vieillissement et l’obsolescence du corps comme un véritable moteur créatif. Son interprétation est remarquable, sensible et vive. Sur le plateau nu, il y a ce corps qui lutte puissamment et frénétiquement pour laisser le regard prendre toute sa force… L’homme, le danseur, est toujours là, présent et magnifique.
Production déléguée Le Bateau Feu / Scène nationale Dunkerque. Coproduction La Plateforme / Compagnie Samuel Mathieu, TÉAT Réunion / Théâtres départementaux de La Réunion, Le Ballet du Nord / Centre Chorégraphique National Roubaix (accueil studio).
Avec le soutien de l’aide à la création de la SPEDIDAM. LA SPEDIDAM est une société de perception et de distribution qui gère les droits des artistes interprètes en matière d’enregistrement, de diffusion et de réutilisation des prestations enregistrées.