à l'issue de la représentation du mardi 13 octobre
C’est une petite île perdue au milieu de l’océan Pacifique. Un paradis terrestre passé du miracle économique au désastre écologique. Une autodestruction basée sur les mirages de la croissance et de la surconsommation. Un sabordage en règle où les humains font l’impossible pour mettre à sac les ressources dont ils disposent, avec obstination, bêtise et mauvaise foi.
Une fiction ? Non bien sûr, cette histoire vraie c’est la nôtre !
Heureusement, le nouveau spectacle des Belges impertinents du Collectif Mensuel ne se prend jamais au sérieux. Trois comédiens, deux musiciens et une débauche d’énergie, tous les moyens sont bons pour raconter et dénoncer joyeusement la surexploitation de la planète. Le mélange inventif de musique, de séquences télé braconnées, de théâtre, d’objets manipulés, de vidéos montées en direct, de bruitages et de faux dialogues fait mouche. En décalant le propos avec un humour efficace, cette fin du monde et la grande panique qui l’accompagne ressemblent plutôt à un feu d’artifice d’une réjouissante vitalité.
Production Compagnie Pi 3,1415. Coproduction Théâtre de Liège, Théâtre de Namur, Théâtre de l’Ancre, MARS Mons Arts de la Scène, l’Atelier Théâtre Jean Vilar et DC&J Creation. Création avec le soutien du tax-shelter du gouvernement fédéral de Belgique et de Inver Tax Shelter. En partenariat avec le Théâtre 71 Scène nationale de Malakoff, Bonlieu Scène nationale Annecy et le Kinneksbond Centre Culturel de Mamer.
Avec le soutien des Scènes nationales de Châlons-en-Champagne, Valence et du centre culturel de Verviers ainsi que de la Fédération Wallonie-Bruxelles / Service Théâtre. En partenariat avec Arsenic2.