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COSMOS, SILENCE, ON TOURNE !
À l’occasion du cinquantenaire de la mission Apollo 11, le LAAC propose une exposition sur le thème de l’exploration de l’espace.
À travers une sélection d’une centaine d’œuvres datant d’après-guerre à nos jours, se dévoileront les interprétations multiples et parfois contraires des artistes entre rêve et réalité, désir et raison, fiction et science, désordre et harmonie. L’artiste apparaîtra comme un traducteur privilégié de notre élan de conquête, tantôt prophète et visionnaire, tantôt démiurge, tantôt démystificateur, porte-voix de ce que l’espace dit de notre humanité, prise entre ombre et lumière. Est-ce un profond désir d’évasion, d’extase ou une fascination pour la conquête qui pousse les artistes à développer des représentations artistiques visionnaires fleuretant avec le vertige du vide, le mouvement perpétuel des astres, la lumière, la technologie et la robotisation généralisées à l’échelle universelle, l’aliénation de l’homme, la science-fiction...?
Du 16 novembre au 15 mars | musees-dunkerque.eu
FIRST MAN - LE PREMIER HOMME SUR LA LUNE
La projection du film de Damien Chazelle sur Neil Armstrong sera suivie d’une conférence intitulée « Conquête spatiale et cinéma » animée par Thierry Cormier :
« Tout voyage dans l’espace porte en lui le besoin de découverte, d’exploration ou de connaissance. Mais ces voyages spatiaux que nous propose le cinéma, du « Voyage dans la lune » de Méliès, jusqu’au récent « Interstellar » de Christopher Nolan, en passant par « 2001 : l’odyssée de l’espace » de Kubrick, ont tous quelque chose à voir avec l’esprit de conquête et le questionnement identitaire. Origines de l’humanité, confrontation avec l’inconnu, investissement de nouveaux territoires, il est des films de science-fiction qui en se tournant vers l’espace nous font en réalité nous retourner sur nous-mêmes. »
Le jeudi 12 décembre | 20 h 30 | studio43.fr
Rencontre animée par Thierry Balasse autour de la musique éléctronique.
L'année de la mission Apollo 11, 1969, fut également l'année de sortie d'un des premiers synthétiseurs accessibles facilement aux musiciens issus de la pop ou du classique, le synthi AKS de chez EMS, puis du Minimoog (utilisé dans Cosmos 1969).
L'événement du premier homme sur la lune fut accompagné par l'émergence de nouveaux sons musicaux, électroniques. Ils seront ensuite définitivement associés notamment au sein des films de science fiction. Nous parlerons de cette esthétique sonore qui a ensuite envahit tout le champ musical.
mardi 26 novembre | 18 h 45.
1969 ! L’homme pose le pied sur la Lune. Au même moment, les premiers synthétiseurs arrivent dans les studios son et révolutionnent la pop music. Après avoir (re)visité The Dark Side of the Moon, Thierry Balasse poursuit son exploration musicale de la Lune. Avec ingéniosité, il entrelace la musique des seventies avec ses propres créations électroacoustiques pour accompagner musicalement le voyage sidéral de Neil Armstrong.
Tels des techniciens de la Nasa en combinaison bleu acier, les musiciens (batterie, basse et guitare électriques, claviers, chanteuse) jouent les Beatles, David Bowie, les Pink Floyd ou King Crimson. Entouré de ses « machines », synthétiseurs et consoles de mixage d’époque, Thierry Balasse diffuse et mixe sa musique, comme s'il commandait les opérations depuis le ground control de Houston. Au-dessus d’eux, une étonnante artiste aérienne, suspendue à une ligne courbe, flotte comme en apesanteur. Évoluant tout en retenue et souplesse, l’acrobate semble explorer l’espace sonore du concert. Envoûtant !
