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Groupe Émile Dubois / Cie Jean-Claude Gallotta
On termine Les Mardis du Bateau Feu avec le chorégraphe Jean-Claude Gallotta. Auteur de plus de quatre-vingts chorégraphies, son parcours s’est enrichi au fil des années par le croisement de la danse avec les autres arts, le cinéma, la littérature, la musique… Une rencontre qui pourra peut-être s’achever par un petit pas de danse…
mardi 26 mai | 12 h 30 | entrée libre
avec Accès Culture + visite tactile du plateau | 18 h 30
Rencontre avec l'équipe artistique à l'issue de la représentation.
Jean-Claude Gallotta avait imaginé cette pièce en 2008, sans pouvoir la mener totalement au bout après la mort de Bashung qui devait chanter au milieu des danseurs. Un peu avant sa disparition, il avait enregistré sa propre version de l’album-concept de Gainsbourg. Avec ce parlé-chanté si particulier, sa voix grave et fantomatique, presque blessée, enveloppe immédiatement le public. Au centre de la scène, un fauteuil à roulettes semble inviter l’absent à s'asseoir.
Comblant l’espace vide du plateau, les interprètes courent, volent, s'enlacent, se repoussent, se rattrapent, au fil des douze tableaux de cette romance sensuelle et tragique entre la belle Marilou, shampouineuse de son état, et un journaliste à scandales, rendu fou d'amour et de jalousie. L’énergie des corps à corps colle au texte car le chorégraphe n’élude ni l’érotisme ni la violence de cette histoire d’amour et de folie meurtrière. Dans une des plus belles images du spectacle, Marilou, nue derrière sa guitare électrique, « s’endort sous la neige carbonique de l’extincteur d’incendie »...