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Depuis les années 1970, Dick Annegarn, voix nomade, éclusier européen, citoyen libertaire du monde, se réinvente sans cesse. Ses refrains font l’amour pas la guerre, ses mots sont des sésames qui ouvrent les frontières. Pendant que les enfants d’hier apprennent aux enfants d’aujourd’hui Ubu, Bébé éléphant ou Mireille, lui poursuit ses voyages de port gascon en oasis marocaine, balisant son parcours de chansons magiciennes.
On le retrouve toujours avec plaisir sur scène, avec cette pointe d’accent des Pays-Bas qui fait sonner sa voix comme un drôle d’instrument, et cette diction gutturale et charnelle à la fois qui roule les mots comme les cailloux au fond de la rivière.