opéra en un acte de Giacomo Puccini | mise en scène Benoît Lambert | direction musicale Emmanuel Olivier
livret en italien de Giovacchino Forzano | version pour 11 chanteurs accompagnés au piano.
Pour découvrir le teaser et vous mettre en appétit, rendez-vous en bas de cette page dans la rubrique "Aller + loin" !
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Sur un air de famille
par Emmanuel Olivier, directeur musical et pianiste
Emmanuel Olivier, qui dirigera depuis le piano l’opéra Gianni Schicchi les 7 et 8 mars, viendra nous présenter en février l’œuvre de Puccini dans son contexte historique et musical. Il illustrera son propos par quelques airs interprétés au piano.
vendredi 10 février l de 19 h à 20 h 30
gratuit | petite salle | réservation conseillée
Rencontre avec l'équipe artistique à l'issue de la représentation du mercredi.
Après Mozart et le succès critique et public des Noces de Figaro, première réalisation de la co[opéra]tive (collectif de production qui associe les théâtres de Dunkerque, Compiègne, Besançon et Quimper), cette deuxième création met à l’honneur un autre génie de l’opéra, Puccini, à qui l’on doit La Bohème, Madame Butterfly ou Tosca.
Le riche florentin Buoso Donati vient de mourir. Lorgnant sur l’héritage, sa famille découvre horrifiée que l’aïeul a tout légué à un monastère. Le rusé Gianni Schicchi est consulté : on décide de le faire passer pour le défunt, dont le décès n’a pas encore été rendu public. Sous l’apparence du mourant, Gianni Schicchi dicte un nouveau testament au notaire…
Le metteur en scène Benoît Lambert, directeur du Théâtre Dijon Bourgogne / Centre dramatique National se réjouit de mettre en scène cette partition éminemment théâtrale, dans un univers comique inspiré de Tim Burton ou de la Famille Adams. La transcription pour piano seul a été confiée au directeur musical Emmanuel Olivier : ce dernier accompagne les voix de onze solistes en leur donnant toute la place.
En préambule de la représentation, la co[opéra]tive propose une pièce originale d’une dizaine de minutes, dont elle a passé commande au compositeur Mathieu Bonilla : Memento mori (collage macabre d’après G. Puccini).
Cette pièce grinçante prend appui sur le bref Requiem de Puccini et s’inspire des différentes phrases musicales prononcées par les héros et héroïnes de ses opéras, au moment de leur mort. Elle est donnée devant un léger rideau de façon frontale et chorale. Elle implique les onze chanteurs de la distribution à la façon de Brecht. La troupe est en costumes et maquillée, prête à jouer.
piano et direction musicale Emmanuel Olivier | mise en scène Benoît Lambert assisté de Violaine Brébion | scénographie et lumière Antoine Franchet | costumes Violaine L.Chartier
les solistes :
Zita, cousine de Buoso Donati Salomé Haller, mezzo-soprano
Rinuccio, son petit-fils Samy Camps, ténor
Gherardo, petit-fils de Buoso David Ghilardi, ténor
Nella, son épouse Ainhoa Zuazua Rubira, soprano
Betto, beau-frère de Buoso Geoffroy Buffière, basse
Simone, cousin de Buoso Ronan Nédélec, basse
Marco, son fils Virgile Frannais, baryton
La Ciesca, épouse de Marco Aurélia Legay, soprano
Gianni Schicchi Pierre-Yves Pruvot, baryton-basse
Lauretta, sa fille Anaïs Constans, soprano (le 7 mars) | Sandrine Buendia, soprano (le 8 mars)
Le médecin puis le notaire Olivier Naveau, basse
Production la co[opéra]tive : Les 2 Scènes / Scène nationale de Besançon, Le Théâtre Impérial de Compiègne / Scène nationale de l’Oise en préfiguration, Le Bateau Feu / Scène nationale Dunkerque, Le Théâtre de Cornouaille / Scène nationale de Quimper | Coproduction Le Centre des Bords de Marne / Le Perreux, L'Entracte / Scène conventionnée de Sablé-sur-Sarthe, Le théâtre Dijon-Bourgogne / Centre dramatique national.