écriture et interprétation Rachid Bouali | Cie La Langue Pendue
Rencontre avec l'équipe artistique à l'issue de la représentation.
« Si tu veux survivre, il faut savoir courir. Savoir parcourir rapidement, savoir franchir, savoir construire une échelle, savoir où dissimuler l'échelle, où se dissimuler soi-même. Partout où tu passes, tu ne laisses aucune trace... Et dire qu'un oiseau ne mettrait pas une minute à franchir cette foutue frontière. »
Le texte de Rachid Bouali porte sur les frontières et ceux qui les transgressent, les migrants. Derrière les chiffres que l’on nous donne dans les médias et qui nous assomment, il y a des individus qui ont certes un destin commun, mais chacun une histoire singulière. Ce sont ces histoires, ces tranches de vie, qui nous sont racontées – celles de migrants, de passeurs, d’habitants qui ont vu se construire un camp de réfugiés devant chez eux – pour essayer de comprendre leurs conditions de vie et mettre en avant leur humanité.
Sans laisser de trace..., c’est l’épopée de gens en péril, n’ayant comme drapeau que les habits qu’ils portent sur le dos et comme hymne leur souffle. Sans passeport ni visa, Rachid Bouali et Nicolas Ducron vous embarquent d’une histoire dans une autre, soutenus par la musique jouée en direct. Toutes parlent de frontières, de murs et d’exil forcé, mais aussi et surtout d’humanité.
musique et interprétation Nicolas Ducron | lumière Claire Lorthioir